Notre principal moteur avec sinensem, est de pouvoir vous faire voyager.Ce voyage ne serait pas complet sans l’univers que nous cherchons à créer autour de chaque thé. Et cet univers, nous le construisons avec la précieuse aide de Mahell.
Mahell a 38 ans et vit à Toulouse où il officie dans le salon de tatouage La cour des miracles. On a donc décidé de lui poser quelques questions pour vous permettre d’entrer plus en détails dans les coulisses de la marque.
Depuis combien de temps es-tu tatoueur ?
Ça va maintenant faire 6 années que j’en ai fait mon métier.
A quel moment de ta vie, as-tu décidé d’être tatoueur, qu’est ce qui t’a motivé ?
À l’origine, j’ai travaillé dans la communication et fait différents boulots alimentaires. L’impression que tout ça était contre productif pour ma bonne santé mentale. J’ai donc décidé de me prendre en main à un moment donné pour changer de vie. J’ai toujours dessiné à côté, et ma passion pour le tatouage a vraiment boosté ma motivation à faire ce métier.
Qu’est ce qui te plait dans cet art ?
Je mesure la chance que j’ai de marquer à vie les gens, grâce à mes dessins, alors j’essaie de prendre du plaisir à ça, donner satisfaction autant qu’en prendre. Je m’estime aussi très chanceux de pouvoir exercer une activité sans limites et sans frontières (Mahell sera en guest à Stockholm du 16 au 19 Janvier au salon Tatueringsmaskinen). Avoir ce sentiment de liberté dans mon travail est très appréciable.
Où trouves tu ton inspiration ?
Dans les livres, sur Instagram où je me noie dans le travail de milliers d’artistes, et dans la musique.
Si tu devais situer tes influences ?
Je vais piocher dans différentes époques, différents pays et cultures, mais pour résumer, je dirai Jérôme Bosch et la peinture flamande, les illustrateurs nordiques des années 60/70, et les arts asiatiques, principalement.
Quelles sont tes autres activités, en dehors du tatouage ?
Je joue de la batterie dans un groupe qui s’appelle Toucan, et je jouais auparavant dans le groupe Sélénites.
Qu’est ce qui t’a séduit dans l’idée de participer à la création de l’identité visuelle de la marque ?
Principalement le fait de pouvoir librement travailler des illustrations avec un thème homogène et plutôt sombre, ce qui change foncièrement de l’idée qu’on se fait d’une marque de thé.
Que représente le thé pour toi ? Qu’est ce qui te vient spontanément en tête lorsqu’on te parle de thé ?
Je dirai un mélange de saveurs, et la possibilité d’associer différents parfums afin de créer des alliances surprenantes.
Je pense spontanément à la région de Darjeeling, où j’ai eu la chance d’aller pour le mariage de mon frère. J’ai eu là-bas l’occasion d’en apprendre beaucoup sur les subtilités de températures et les différents thés, la manière de préparer la boisson, comment il est cultivé etc… Le Darjeeling est devenu par la suite l’un de mes thés favoris.
Qu’attends-tu d’une marque de thé aujourd’hui ?
J’aimerai qu’on me propose des thés originaux, tant au niveau des saveurs, que de la qualité des produits en eux-mêmes.