À la rencontre de nos clients… Avec Alexandre Lenot.
Portrait d'Alexandre Lenot
Une idée nous est venue. Mais qui nous passe commande ? Quelle vie se déroule autour de la tasse de thé venant de chez nous ?
On s’est donc dit que, ponctuellement, nous allons aller à la rencontre de nos clients pour en savoir plus sur vous, vos métiers, vos activités, vos goûts & inspirations.
On inaugure cette série d’articles avec Alexandre, écrivain à Paris.
Peux-tu te présenter ?
Comment en es-tu venu à l’écriture ?

Si tu devais décrire les sentiments que te provoque l’écriture ?

Tu as sorti il y a quelques semaines ton premier livre, Écorces vives chez Actes Sud.Un roman à la fois poétique, dur, très mélancolique, prenant place dans les forêts et montagnes du Cantal, et mettant en scène une galerie de personnages, pour la plupart cassés, dont les destins vont se croiser.Quel est la genèse de ce premier ouvrage ? Pourquoi le Cantal ? Quelles ont été tes références et inspirations ?
C’est Tanguy Viel qui écrit que « le roman américain ne cesse pas de converser avec le dehors du livre ».
Et puis il faudrait citer les séries et les films qui influencent aussi nécessairement les auteurs contemporains, ou en tout cas moi. Citons, dans mon cas, The Wire et The Affair pour la construction chorale du récit. Et La Poursuite Impitoyable d’Arthur Penn, dont la scène de fin a été pour moi, à un moment, un fanal dans la nuit.

Beaucoup de femmes fortes dans ton livre sont mises en lumière, choix délibéré ou réelleintention ?
Choix délibéré, réelle intention et encore plus que ça. Le personnage de Louise est à la base du roman. Mon intention première était clairement de raconter l’histoire d’une femme abîmée qui se réinvente un chemin dans la vie, qui renaît et qui, en particulier, se défait des attentes des autres et cesse de se conformer. Je me rends compte a posteriori que le roman parle de bien d’autres choses mais c’était de là que je partais.
Que fais-tu en dehors de l’écriture ?
J’essaie de ne plus faire que ça. Ce serait économiquement tout à fait suicidaire si je me cantonnais au livre, sauf à vivre dans une yourte, mais je m’essaie aussi au scénario pour le cinéma, la télévision et pour le podcast.
Quels sont tes projets à venir ?
En vrac : j’ai fini l’écriture d’un long-métrage qu’il va maintenant falloir vendre, je travaille sur plusieurs projets télévisuels, j’écris une série pour la radio et on m’a demandé de me pencher sur un monument de la littérature française des années 90 pour l’adapter en podcast, mais je n’ai pas le droit d’en dire plus.
Et puis surtout, il y a un deuxième roman qui commence à sérieusement m’obséder.
Ton thé préféré de notre boutique ?